Gatineau, le 23 mars 2005 - L’Association pour la défense des droits sociaux de Gatineau (ADDS) prend très au sérieux la menace d’une ponction supplémentaire de 150 millions de dollars dans le budget de l’aide sociale. En même temps l’ADDS comprend que le gouvernement a laissé couler cette information pour contrer les revendications très légitimes du mouvement étudiant.
Le problème de fond est la volonté gouvernementale de baisser les impôts à tout prix. Pour le respect du droit à l’éducation et du droit à un niveau de vie suffisant, le coût d’une réduction des impôts est inacceptable.
Si le gouvernement pense diviser pour mieux régner, il se trompe. Les coupures à l’aide sociale et les coupures en éducation sont une attaque contre le bien commun et dans un cas comme dans l’autre, c’est le même combat.
Pour l’ADDS, le spectre de nouvelles coupures dans l’aide sociale est épouvantable. Lors des élections, le parti libéral avait promis de mettre fin aux coupures, d’indexer pleinement les prestations et de rétablir la gratuité des médicaments. Deux ans après les élections, aucune de ces promesses n’a été respectée.
Avant les fêtes le gouvernement a imposé 44 millions de dollars de coupures aux prestataires d’aide sociale. Ces coupures étaient aussi injustes et insensées que les 103 millions $ de coupures en éducation. Au lieu de nouvelles coupures à l’aide sociale, le gouvernement doit renoncer à des baisses d’impôt, revenir sur sa décision de convertir des bourses d’études en prêts et respecter les promesses électorales faites aux prestataires d’aide sociale.
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