Le gouvernement péquiste a été tout à fait incapable d’organiser la riposte aux offensives fédérales. Au lieu de compter sur l’importante mobilisation nationale qui s’était construite autour du référendum québécois, le gouvernement péquiste, dirigé par le politicien conservateur, Lucien Bouchard, a fait de la poursuite du déficit zéro, le principal objectif du gouvernement péquiste. Il a élaboré la théorie de la passivité nationale - la théorie des conditions gagnantes - alors qu’il (…)
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Parti québécois
Articles
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Opposons une nouvelle alliance sachant articuler la défense des revendications ouvrières, populaires, féministes et jeunes à la mobilisation pour l’indépendance du Québec !
23 novembre 2003 -
Le congrès du Parti québécois ou quand la crise de direction cache une crise stratégique ...
6 juin 2005, par Bernard RiouxAvec la crise du fédéralisme canadien, la perspective de la souveraineté du Québec comme échéance à plus ou moins court terme redevient le schéma (pour ne pas dire un mythe porteur) qui risque de structurer les prises de position d’une partie importante de la population et même des progressistes. Le congrès du PQ a été marqué par deux événements importants : 1) la démission de Bernard Landry suite à un vote de confiance qu’il a jugé insuffisant ; 2) et la victoire de la stratégie défendue (…)
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Crise du souverainisme péquiste et stratégie alternative
28 juin 2011, par Bernard RiouxAux dernières élections fédérales, le Bloc québécois est passé de 47 à 4 députés. C’est un pilier important du souverainisme péquiste qui disparaissait.
Quelques semaines plus tard, des députés souverainistes quittaient le Parti québécois. Un groupe de « jeunes » députés invitaient Jacques Parizeau à ne pas intervenir dans les débats du Parti québécois et à ne pas questionner leur ralliement à la gouvernance souverainiste qui reporte aux calendes grecques la tenue d’un référendum sur la (…) -
Le vote stratégique : une tactique éculée du PQ pour garder l’appui de la gauche
9 mars 2003, par Paul ClicheMonsieur le directeur,
Votre éditorial, nuancé et tolérant sur ce que vous appelez "le dilemme de la gauche", m’inspire les réflexions suivantes.
Le Parti québécois a toujours considéré les électeurs souverainistes de gauche comme une clientèle captive. D’une élection à l’autre depuis qu’il a goûté au pouvoir en 1976, il se sert du mode de scrutin majoritaire pour en garder le plus possible dans ses filets. Dans ce but, il utilise la tactique du "vote stratégique" ou du "vote utile" (…) -
Le déclenchement hâtif des élections expédiera aux oubliettes les travaux les travaux inachevés de la commission parlementaire
4 mars 2003, par Paul ClicheLors de la séance de clôture des États généraux sur la réforme des institutions démocratiques, le 23 février dernier, les tenants de la représentation proportionnelle ont remporté une victoire éclatante en obtenant l’appui de 90% des 778 citoyens qui ont participé au vote pris sur cette question ne laissant que 10% aux partisans du statu quo, le scrutin majoritaire à un tour. Des 10 questions soumises lors de ces assises, ce fut l’option qui a reçu l’appui le plus massif.
On espère que ce (…) -
Un plan de match pour bloquer l’ADQ : Vraiment ?
31 août 2002, par Bernard Rioux, Ginette LewisDans le numéro 14 du 22 juin 2002 de l’Autrecourriel, monsieur Pierre Dubuc nous propose une nouvelle stratégie politique « dans le contexte québécois nouvellement bouleversé par l’entrée de l’ADQ comme réel parti politique au parlement québécois. »
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PQ et ADQ : La même prescription d’huile de ricin sociale-libérale et nationaliste
1er novembre 2002, par Marc BonhommeLe plus récent éditorial de L’Aut’Journal enjoint l’UFP de se soumettre aux appareils syndicaux. À ceux-ci l’on conseille de négocier un pacte électoral avec le PQ qui, paraît-il, leur ménagerait quelques comtés si on lui en faisait la demande sans même qu’il y ait nécessité de construire un rapport de force, de toute façon inexistant et impossible à construire avoue-t-on.
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Refonder le mouvement indépendantiste sur de nouvelles bases !
30 janvier 2012, par Bernard RiouxPauline Marois est rendue responsable de tous les maux et soubresauts qui traversent le Parti québécois ces temps-ci. On n’aurait affaire qu’à une simple crise de direction. Pour régler les problèmes, il suffirait de trouver un nouveau chef. On avait même trouvé un sauveur qui attendait encore une fois son heure : ses aspirations à la chefferie viennent de s’effondrer sur une question d’utilisation de fonds publics à des fins partisanes. Pauline Marois s’accroche. Elle se permet même de (…)
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Démissions au PQ : un sursaut souverainiste et son au-delà
13 juin 2011, par Bernard RiouxLizette Lapointe, Pierre Curzi et Louise Beaudoin ont démissionné du Parti québécois pour siéger dorénavant comme des souverainistes indépendants. Le soutien du PQ au projet de loi 204 visant à sécuriser l’entente Labeaume-Québecor a été le déclencheur et le révélateur d’un malaise croissant au PQ qui éclate maintenant au grand jour.
Le déclencheur
En soutenant le projet de loi 204, la direction Marois se prête à un jeu politique à courte vue capable de jouer ses principes démocratiques (…) -
L’Union des Forces Progressistes exige une réforme préalable du mode de scrutin
22 septembre 2002, par Molly Alexander, Pierre DostieDans l’édition de juillet-août 2002 de l’Aut’Journal, l’éditorial de Pierre Dubuc propose un plan de match pour bloquer l’ADQ qui comprend rien de moins qu’une alliance des progressistes avec le PQ. Celle-ci reposerait sur un engagement ferme de réformer le mode de scrutin et libérerait un certain nombre de comtés "prenables" soit pour l’UFP, soit pour des candidatures indépendantes de prestige. Le mouvement syndical et populaire serait alors enclin à appuyer cette alliance et le tout, en (…)