Dans l’édition de juillet-août 2002 de l’Aut’Journal, l’éditorial de Pierre Dubuc propose un plan de match pour bloquer l’ADQ qui comprend rien de moins qu’une alliance des progressistes avec le PQ. Celle-ci reposerait sur un engagement ferme de réformer le mode de scrutin et libérerait un certain nombre de comtés "prenables" soit pour l’UFP, soit pour des candidatures indépendantes de prestige. Le mouvement syndical et populaire serait alors enclin à appuyer cette alliance et le tout, en (…)
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Parti québécois
Articles
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L’Union des Forces Progressistes exige une réforme préalable du mode de scrutin
22 septembre 2002, par Molly Alexander, Pierre Dostie -
Critique du manifeste de François Legault et Cie
24 février 2011, par Bernard RiouxFrançois Legault, Charles Sirois et cie nous livrent leurs constats et leur plan d’action pour l’avenir du Québec. Le Québec est en déclin. Le décrochage scolaire est trop élevé. Les services publics sont à bout de souffle. Les personnes immigrantes ont de la difficulté croissante à s’intégrer. La majorité de la population est méfiante et cynique envers les institutions. Elle a perdu confiance en elle-même et est démobilisée. Ce qui manque, c’est une direction politique éclairée.
Et les (…) -
Opposons une nouvelle alliance sachant articuler la défense des revendications ouvrières, populaires, féministes et jeunes à la mobilisation pour l’indépendance du Québec !
23 novembre 2003Le gouvernement péquiste a été tout à fait incapable d’organiser la riposte aux offensives fédérales. Au lieu de compter sur l’importante mobilisation nationale qui s’était construite autour du référendum québécois, le gouvernement péquiste, dirigé par le politicien conservateur, Lucien Bouchard, a fait de la poursuite du déficit zéro, le principal objectif du gouvernement péquiste. Il a élaboré la théorie de la passivité nationale - la théorie des conditions gagnantes - alors qu’il (…)
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LE PQ, UN INSTRUMENT DE RÉCUPÉRATION ET DE DÉVOIEMENT DE LA LUTTE INDÉPENDANTISTE
9 mai 2004, par Bernard RiouxLe départ
Octobre 67, les positions "souverainistes" de René Lévesque au congrès du Parti Libéral du Québec sont battues largement. Il quitte le PLQ avec un groupe de ses partisans. Octobre 68, le Parti Québécois tient son congrès de fondation. René Lévesque en devient le président.
D’emblée le mouvement nationaliste trouve un personnel politique qui lui donnera sa "respectabilité". L’ensemble des forces nationalistes, si ce n’est quelques forces de gauche, rallient le PQ. Le Ralliement (…) -
Le congrès du Parti québécois ou quand la crise de direction cache une crise stratégique ...
6 juin 2005, par Bernard RiouxAvec la crise du fédéralisme canadien, la perspective de la souveraineté du Québec comme échéance à plus ou moins court terme redevient le schéma (pour ne pas dire un mythe porteur) qui risque de structurer les prises de position d’une partie importante de la population et même des progressistes. Le congrès du PQ a été marqué par deux événements importants : 1) la démission de Bernard Landry suite à un vote de confiance qu’il a jugé insuffisant ; 2) et la victoire de la stratégie défendue (…)
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Un plan de match pour bloquer l’ADQ : Vraiment ?
31 août 2002, par Bernard Rioux, Ginette LewisDans le numéro 14 du 22 juin 2002 de l’Autrecourriel, monsieur Pierre Dubuc nous propose une nouvelle stratégie politique « dans le contexte québécois nouvellement bouleversé par l’entrée de l’ADQ comme réel parti politique au parlement québécois. »
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PQ et ADQ : La même prescription d’huile de ricin sociale-libérale et nationaliste
1er novembre 2002, par Marc BonhommeLe plus récent éditorial de L’Aut’Journal enjoint l’UFP de se soumettre aux appareils syndicaux. À ceux-ci l’on conseille de négocier un pacte électoral avec le PQ qui, paraît-il, leur ménagerait quelques comtés si on lui en faisait la demande sans même qu’il y ait nécessité de construire un rapport de force, de toute façon inexistant et impossible à construire avoue-t-on.
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Crise du souverainisme péquiste et stratégie alternative
28 juin 2011, par Bernard RiouxAux dernières élections fédérales, le Bloc québécois est passé de 47 à 4 députés. C’est un pilier important du souverainisme péquiste qui disparaissait.
Quelques semaines plus tard, des députés souverainistes quittaient le Parti québécois. Un groupe de « jeunes » députés invitaient Jacques Parizeau à ne pas intervenir dans les débats du Parti québécois et à ne pas questionner leur ralliement à la gouvernance souverainiste qui reporte aux calendes grecques la tenue d’un référendum sur la (…) -
Le déclenchement hâtif des élections expédiera aux oubliettes les travaux les travaux inachevés de la commission parlementaire
4 mars 2003, par Paul ClicheLors de la séance de clôture des États généraux sur la réforme des institutions démocratiques, le 23 février dernier, les tenants de la représentation proportionnelle ont remporté une victoire éclatante en obtenant l’appui de 90% des 778 citoyens qui ont participé au vote pris sur cette question ne laissant que 10% aux partisans du statu quo, le scrutin majoritaire à un tour. Des 10 questions soumises lors de ces assises, ce fut l’option qui a reçu l’appui le plus massif.
On espère que ce (…) -
Le vote stratégique : une tactique éculée du PQ pour garder l’appui de la gauche
9 mars 2003, par Paul ClicheMonsieur le directeur,
Votre éditorial, nuancé et tolérant sur ce que vous appelez "le dilemme de la gauche", m’inspire les réflexions suivantes.
Le Parti québécois a toujours considéré les électeurs souverainistes de gauche comme une clientèle captive. D’une élection à l’autre depuis qu’il a goûté au pouvoir en 1976, il se sert du mode de scrutin majoritaire pour en garder le plus possible dans ses filets. Dans ce but, il utilise la tactique du "vote stratégique" ou du "vote utile" (…)