Les électeurs au Canada ont fait l’histoire le 2 mai quand ils ont propulsé le Nouveau Parti démocratique basé sur les syndicats vers le statut d’opposition officielle.
Le Parti Libéral, l’ancien parti majeur de la domination bourgeoise, a été relégué à une lointaine troisième place. Son chef, Michael Ignatieff, a perdu son propre siège à Toronto et a démissionné comme chef du parti. Malgré une simple augmention de 1,8 pour cent de leur part du vote, les Conservateurs de l’autocrate de (…)
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Élections fédérales 2011
Articles
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Tirons parti des acquis historiques du NPD
24 mai 2011, par Barry Weisleder -
Après les élections fédérales : construire le pays de projets au cœur de la résistance populaire
5 mai 2011, par Bernard RiouxLes dernières élections fédérales ont été porteuses de bouleversements politiques considérables. Le paysage politique a été redessiné radicalement.
Qui peut prétendre avoir échappé au tournis provoqué par ce tourbillon d’événements et aux multiples questions qu’il a soulevées. Il faut maintenant tracer des hypothèses sur a) les chemins que pourra et devra prendre la résistance à ce gouvernement conservateur ; b) les alliances qu’il faudra construire pour consolider cette résistance au (…) -
Le projet de la direction du NPD et nos tâches
1er juin 2011, par Bernard RiouxEn élisant 59 députés québécois du NPD, le peuple québécois a jeté les bases permettant au NPD de sortir de son statut de tiers parti auquel il était réduit depuis plusieurs décennies.
Le peuple québécois change le destin du NPD
Avec 102 députés, le NPD devient l’opposition officielle. Il marginalise pour toute la prochaine période, et peut-être plus, un parti historique de la bourgeoisie canadienne. Mais la vague orange pourrait, comme toute vague, avoir le destin de rapidement se (…) -
Au-delà de la logique du moindre mal et du vote stratégique
5 avril 2011, par Bernard RiouxLa logique du vote stratégique s’impose avec l’évidence du lieu commun. Comment faire pénétrer les demandes populaires et démocratiques dans les élections fédérales sans céder au chantage du moins pire.
Aujourd’hui le danger principal, c’est l’élection d’un gouvernement Harper majoritaire. Majoritaire, il pourrait, nous dit-on, imposer plus rapidement des politiques réactionnaires encore plus dures. Au Québec, on ne peut, par contre se fixer comme objectif de le chasser du pouvoir. (…) -
Nous perdrons tous et toutes nos élections
5 avril 2011, par André Frappier, Bernard RiouxDans l’édition du 30 mars du journal Le Devoir, Pierre Dubuc et Marc Laviolette font le constat de la montée de la droite aux États-Unis à partir de l’offensive anti-syndicale au Wisconsin. Force est de constater qu’ils ont raison sur ce point, la droite est à l’offensive aux États-Unis, au Canada et au Québec. Mais ils ont tout faux quant aux conclusions. La droite est à l’offensive aux États-Unis parce qu’elle a toute la place, parce que le mouvement ouvrier ne possède pas de parti qui (…)
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L’élection du NPD et l’aveuglement des « progressistes » péquistes
5 mai 2011, par Antoine BeizernoLa gauche péquiste n’a eu de cesse de cracher sur les avancées du Nouveau Parti démocratique au Québec pendant la campagne. Contrairement à leur rhétorique, le NPD a offert un remède électoral autrement plus puissant contre la montée de la droite conservatrice. Il y aura une leçon plus importante à retenir, la panne sèche du Bloc démontre que ce n’était pas le bon véhicule ni pour la gauche ni pour l’indépendance.
Durant la campagne électorale, la majorité des directions des centrales (…)