Quelle que soit la configuration définitive qu’il finisse par avoir, le gouvernement Lula s’inscrit dans le processus de lutte des classes, celui qui décide qui va payer le prix et la hauteur qu’atteindra la facture laissée par la fièvre spéculative de l’économie brésilienne des années 1990.
Les classes sociales fondamentales - celles liées au Capital et au Travail - et leurs fractions internes, de même que les forces externes alliées avec elles [pays impérialistes, FMI, etc.], se (…)
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La gauche
Articles
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La lutte des classes au Brésil
15 février 2004 -
Construire une alternative anticapitaliste pour en finir avec les alternances libérales
5 décembre 2004Pour construire une alternative politique à la hauteur des attaques de la droite et du patronat, le bureau politique de la LCR a adopté le texte suivant. Nous le soumettons aujourd’hui au plus large débat. Nous vivons une situation lourde de dangers mais aussi porteuse de résistance et d’espoir. Dans ce monde, jour après jour, le rouleau compresseur des contre-réformes libérales met en pièces les acquis sociaux des dernières décennies. Ces orientations, déployées partout, conjuguent baisse (…)
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France, le débat de la gauche et de l’extrême-gauche
15 février 2004Réunis par "Le Monde" le 9 février, au Théâtre du Rond-Point, à Paris, six représentants toutes les familles de la gauche, reviennent sur le traumatisme du 21 avril 2002 et expriment leurs divergences sur les conditions d’une alternative politique. Extraits d’un débat également diffusé sur la chaîne Public Sénat.
-Edwy Plenel (directeur de la rédaction du " Monde)- Bonsoir. Le 21 avril 2002, la gauche n’a pas réussi à être présente au second tour de l’élection présidentielle. Les (…) -
Pour une économie responsable et solidaire
21 novembre 2004(Ce document a été publié pour discussion pour la rencontre nationale de l’Option citoyenne)
On reproche avec raison aux gouvernements actuels de se laisser dicter leur conduite par les " impératifs " de l’économie, de prétendues " lois du marché " ou " réalités économiques " qui sont toujours, en fait, le résultat de choix politiques antérieurs. Si Option citoyenne prétend proposer une vision nouvelle de la vie en société, le mouvement ne peut accepter de construire son programme (…) -
La révolution socialiste et l’unité de l’Amérique latine
28 décembre 2004Au cours des années 1960 la révolution cubaine s’est projetée comme le début de la révolution latino-américaine, vivifiant et réarmant la vieille utopie de l’unité de l’Amérique Latine. Depuis lors j’ai étudié les origines, l’histoire et la validité de cette utopie, à Cuba, comme en Pologne qui est mon pays d’origine et en France. Je voudrais partager avec vous mes réflexions.
Quelqu’un a dit que la légende historique, fabriquée par les plumitifs au service des oligarchies (…) -
Les raisons d’une mobilisation des paysans sans terre
13 juin 2004Le texte synthétique de Joao Pedro Stedile brosse le tableau de la situation agraire au Brésil et montre clairement combien la réforme agraire, depuis 17 mois, fait du surplace. Comme dans les autres secteurs de la politique du gouvernement Lula, dominent, clairement, les intérêts du grand capital, ici plus particulièrement de l’agro-industrie d’exportation. Cette politique en faveur des secteurs d’exportation a été poussée si loin que le vice-président, José Alencar, a fait des déclarations (…)
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Des constats importants, mais plusieurs fausses pistes !
19 mai 2003, par Bernard RiouxDans son plus récent livre, paru chez Boréal cette année, Gil Courtemanche appelle à une nouvelle révolution tranquille. Il présente une orientation stratégique que la gauche devrait se donner pour pouvoir se construire. Cette dernière nous semble mener à l’impasse. C’est pourquoi, il est important de s’y attarder.
Le premier faux pas : l’abandon de la lutte pour l’indépendance du Québec
Le premier pas que propose Courtemanche pour sa seconde révolution tranquille, c’est l’abandon de (…) -
Pour un nouvel anticapitalisme
21 septembre 2004Le rejet du capitalisme est aujourd’hui très répandu, mais ce rejet est loin de se couler dans des formes efficaces d’anticapitalisme. La négation du capitalisme reste le plus souvent abstraite, morale, mêlée souvent de rage, d’impuissance. Beaucoup aimeraient croire que la barbarie du Capital finira par susciter des réactions de plus en plus fortes, mais ils doivent bien constater que de nombreuses réactions se tournent vers des fondamentalismes ou des intégrismes religieux, voire des (…)
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Intégration de Socialisme Par En Bas, Regroupement des révolutionnaires
15 février 2004Le réseau Socialisme par en bas-L’étincelle (Speb), représentant en France l’International socialist tendancy, a intégré la LCR à la suite d’un vote de sa direction nationale fin janvier. L’article qui suit est un condensé du texte voté lors de l’assemblée générale des militants de Speb des 17 et 18 janvier derniers validant, le protocole d’intégration.
L’année 2003 a été un crû à superlatifs pour les mouvements de lutte. Tout le monde a en tête le mouvement antiguerre. Le rassemblement du (…) -
Daniel Bensaïd, complice de l’utopie
19 décembre 2004INTERVIEW - Le philosophe et militant de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) publie "Une lente impatience". Il y revient sur plus de trente ans d’engagement politique et intellectuel.
Daniel Bensaïd appartient à une catégorie rare. Celle des intellectuels marxistes qui, à la fin des années 1970, au moment du reflux des mouvements sociaux, n’ont rien renié de la radicalité de leur engagement politique. Plus encore, au cours des années 1990, Bensaïd a contribué par ses ouvrages et son (…)