« En ces temps de crise économique, le gouvernement libéral devrait avoir honte de demander aux étudiants-es de payer 1625 $ de frais de scolarité supplémentaires sur cinq ans alors qu’il n’a aucun scrupule à accorder des avantages fiscaux en tout genre aux grandes entreprises qui n’en ont pas besoin. Avec cette mesure, Monsieur Charest pénalise les familles québécoises de la classe moyenne et les moins favorisées tout en pérennisant la marchandisation de l’éducation ! » affirme Amir Khadir, député de Mercier.
Un gouvernement de Québec solidaire mettrait en oeuvre plusieurs mesures concrètes pour enrayer le sous-financement des études post-secondaires et pour instaurer la gratuité scolaire : l’ajout d’un palier d’impôts, une diminution de 20% des subventions aux grandes entreprises et de vraies redevances sur nos ressources.
« L’éducation, c’est un droit humain et social pour tout le monde ! C’est surtout une fenêtre vers la liberté. Il faut abolir toute barrière tarifaire à cette liberté. Le gouvernement devrait prendre exemple sur les pays scandinaves qui sont reconnus pour leur système d’éducation offrant un accès gratuit à leurs élèves, pourquoi le Québec ne pourrait pas avoir la même ambition ? » se demande Françoise David, présidente et porte-parole de Québec solidaire.
« La mobilisation des étudiantes et des étudiants contre la hausse des frais de scolarité est la même que celle des comités citoyens qui luttent pour contrer l’immense pouvoir des multinationales minières, pétrolières et gazières. C’est une bataille qui s’ajoute à celle des familles québécoises qui croulent sous les dettes. À celle des personnes à l’aide sociale que l’État condamne à vivre dans la plus grande pauvreté. À celle des locataires qui n’en peuvent plus de payer 50% de leurs revenus en loyer. À celle des personnes âgées qui recherchent une résidence convenable pour vivre en toute dignité. C’est notre bataille commune pour une société plus juste et solidaire », rappelle Madame David.