MONTREAL, le 25 mai - Devant l’impopularité de la grève des
employés d’entretien de la STM, le gouvernement Charest s’apprête encore àattaquer, cette fois sous la dictée de l’ADQ, un des droits fondamentaux qui caractérisent toute société démocratique, soit le droit des travailleurs à faire la grève pour faire valoir leurs droits.
"L’économie de marché et le profit individuel érigés en religion poussent
la société vers le chacun pour soi. Le mouvement syndical peine à se concerter politiquement pour offrir un front uni de résistance et des moyens de lutte qui puissent susciter l’adhésion d’une plus grande partie de la population à ses revendications. Est-il alors étonnant de voir le grand patronat et les politiciens qui leur sont proches récolter la sympathie populaire pour s’attaquer aux droits des travailleurs ?" de s’interroger Amir Khadir, porte-parole national de Québec solidaire.
Québec solidaire considère que le droit de grève est un droit
inaliénable. Ce droit reconnu par le Pacte international relatif aux droits
économiques, sociaux et culturels de l’ONU sur les droits sociaux et
économiques assure aux salariés un moyen pour obtenir des conditions de vie dignes d’une société qui aspire à la justice et à l’égalité.
"Notre jugement sur la stratégie employée par les grévistes de la STM
peut être partagé, mais leur défaite aux mains d’une loi matraque serait
désastreuse parce qu’elle ouvrirait la voie toute grande aux promoteurs des services publics.
Ca commence par les transports, mais ce que le PLQ et l’ADQ cherchent
c’est aussi d’ouvrir les portes pour la privatisation des secteurs entiers
comme le système d’éducation et de la santé",soutien Françoise David,
porte-parole nationale Québec solidaire.
Renseignements : Nika Deslauriers, Responsable aux relations médias,
Québec solidaire, (514)710-6452