João Pedro Stedile est le coordinateur national du Mouvement des sans-terre brésilien.
Où en est la lutte pour la terre et dans quelle situation se trouve le Mouvement des sans-terre (MST) ?
João Pedro Stedile - Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas tenu ses promesses en ce qui concerne la réforme agraire. Le nombre de paysans ayant obtenu de la terre en deux ans de gouvernement Lula est vraiment trop faible, notamment par rapport à ce qu’avait pu faire le président précédent, (…)
Accueil > Mots-clés > Thémes > Mouvement paysan
Mouvement paysan
Articles
-
Etre sans terre
21 février 2005 -
La Bolivie sur pied de lutte. Le pays qui veut exister !
26 octobre 2003Une immense explosion de gaz : voilà comment s’est déroulé le soulèvement populaire qui a ébranlé toute la Bolivie et qui a atteint son apogée avec la démission du président Sanchez de Lozada, qui a fui en laissant derrière lui un monceau de morts. Il était prévu de conduire le gaz en Californie [entre autres sous le contrôle de la multinationale espagnole Repsol et d’une société américaine], à bas prix, en échange de mesquins privilèges, en passant par des terres chiliennes, qui étaient (…)
-
En finir avec le pouvoir de l’OMC !
7 septembre 2003Entre le 8 et le 13 septembre, le Mouvement des sans terre (MST) sera présent à Cancun, partie prenante des journées de lutte contre l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) convoquée par Via Campesina. Pour Joao Pedro Stedile, principal dirigeant sans terre, il s’agit « de condamner l’OMC, de la démoraliser, de lui enlever toute prétention de pouvoir »
— Que pense le MST de la prochaine réunion de l’OMC à Cancun ? Qu’est-ce qui est en jeu ? Quels sont vos objectifs comme (…) -
Le soulèvement paysan
5 octobre 2003Le président bolivien Gonzalo Sanchez de Losada, élu avec un peu plus de 21% des voix lors de la dernière élection présidentielle, a proposé que le gaz bolivien soit exporté à travers un port du Chili. Gonzalo Sanchez de Losada a fait ses études aux Etats-Unis (Chicago). Entre 1957 et 1962, il a été à la direction d’une société de services pétroliers et de géodésie (établissement de cartes du sol, etc.). Il a aussi été de 1962 à 1993 à la tête d’une compagnie minière, COMSUR. Les décisions (…)
-
Une réforme agraire à pas de tortue
11 avril 2004Le Mouvement des sans-terre, dès fin mars 2004, a relancé des actions d’occupation des terres. Au cours de la dernière semaine du mois de mars et de la première du mois d’avril, quelque 750’000 familles ont occupé des terres dans différents Etats, allant de celui de Sao Paulo au Minas Gerais, en passant par ceux d’Alagoas et le Piaui (nord-est).
Le mois d’avril est un mois symbolique pour le MST. En effet, le 17 avril 1996, 19 paysans sans terre ont été assassinés par la police militaire (…) -
L’OMC hors de l’agriculture, l’OMC hors de l’alimentation et non au brevetage de toute forme de vie
17 août 2003Les organisations de paysans, de peuples indigènes, de petits agriculteurs, depêcheurs, d’ouvriers agricoles, de migrants, de paysans sans terre et de femmes paysannes de différents pays, croient que : La « libéralisation » du commerce agricole, le principal objectif de l’OMC, a exacerbé la crise des sociétés rurales et a aggravé leurs conditions de vie. La faim, le chômage, la pauvreté, les inégalités et la dégradation des ressources naturelles augmentent dans les régions rurales partout (…)
-
Stédile : les pauvres s’organisent
29 septembre 2003Le lundi 29 septembre 2003
Brésil, l’un des dirigeants du Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre - MST, participe de l’Articulation des mouvements populaires, une nouvelle institution, et avertit : "Plus personne ne veut de panier-repas"
Les mouvements sociaux du Brésil se sont unis - comme ils ne l’ont jamais été dans l’histoire brésilienne - pour créer un parcours, entre les 8 et 13 septembre, vers une alliance populaire : une Articulation des Mouvements Sociaux, qui, d’ores et (…) -
Message aux Boliviens : "La démocratie est en danger"
14 octobre 2003Evo Morales Ayma*
Le 13 octobre, la direction du MAS (Mouvement vers le socialisme), principale formation politique d’opposition, réunie à Cochabamba, la troisième ville du pays, a pris position en exigeant la démission du président Gonzal Sanschez de Lozada (voir ci-dessous la déclaration de son dirigeant, Evo Morales Ayma).
Jusqu’alors, le MAS participait à la mobilisation, mais n’avançait pas cette revendication. Cette dernière était mise en avant par la Centrale ouvrière bolivienne (…) -
Avec Lula, « nous ne nous faisons pas d’illusions »
25 mai 2003Le MST est aujourd’hui le mouvement social le plus important du Brésil. Durant plus de 20 ans, il a mobilisé des milliers de paysans sans terre pour combattre l’injustice dans le domaine agraire dans une nation où 1% des propriétaires accaparent 43% du territoire. Jusqu’à maintenant, il a récupéré la terre pour plus de 350 000 familles. Le MST, organisé démocratiquement à la base et de façon autonome des partis, a aussi gagné des espaces institutionnels. Face à la victoire de Luis Inacio (…)
-
Appel de Via Campesina à des actions de résistance et à la mobilisation populaire partout dans le monde contre l’OMC et le néolibéralisme
17 août 2003À toutes les organisations membres de la Via Campesina, alliées et amies :
L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), organisation inquiétante et détestée, tiendra sa cinquième réunion ministérielle à Cancun, du 10 au 14 Septembre 2003. Ils espèrent progresser, entre autres, dans les négociations sur la libéralisation des investissements, la privatisation des services publics et la libéralisation totale de l’agriculture. Tout semble indiquer que les négociations officielles sont dans (…)