L’argent de l’État bolivien devrait d’abord servir à améliorer la production des Boliviens. Pour tout achat, pour les écoles, les uniformes, les médicaments, les souliers, les constructions, les services professionnels, de transport ou autres, l’État devrait privilégier les producteurs boliviens locaux. Ceci devrait être spécialement le cas dans ces temps de crise alors qu’il est urgent de réactiver l’appareil de production national.
Mais, le gouvernement fait tout le contraire avec le (…)
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Bolivie
Articles
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Bolivie : le décret suprême 27040 est une application anticipée de la ZLÉA
11 août 2003 -
L’Assemblée Constituante au centre des expectatives
6 novembre 2006La victoire remportée par le MAS-IPSP (Mouvement vers le Socialisme - Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples), le parti d’Evo Morales, lors de l’élection de l’Assemblée Constituante (AC) le 2 juillet 2006 est indiscutable.
Au niveau national, ce parti obtient à nouveau un score dépassant les 50 %, dans une élection où ne se présentaient pratiquement que d’illustres inconnus, alors que l’opposition apparaît complètement marginalisée au regard de ses résultats : si PODEMOS (…) -
La politique hémisphérique de Bush face la Bolivie et au Venezuela
19 juin 2006Lorsqu’on lui a posé une question [à l’occasion d’une de ses récentes conférences de presse] au sujet du Venezuela et de la Bolivie, George Bush a eu des propos durs à l’égard des gouvernements de la Bolivie et du Venezuela : « Je le dirai sans ambages : l’érosion de la démocratie dans les pays que vous venez de mentionner m’inquiète". Et il ajouta : « Je continuerai à rappeler à notre hémisphère que le respect du droit à la propriété et des droits humains est essentiel pour tous les pays ». (…)
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Message aux Boliviens : "La démocratie est en danger"
14 octobre 2003Evo Morales Ayma*
Le 13 octobre, la direction du MAS (Mouvement vers le socialisme), principale formation politique d’opposition, réunie à Cochabamba, la troisième ville du pays, a pris position en exigeant la démission du président Gonzal Sanschez de Lozada (voir ci-dessous la déclaration de son dirigeant, Evo Morales Ayma).
Jusqu’alors, le MAS participait à la mobilisation, mais n’avançait pas cette revendication. Cette dernière était mise en avant par la Centrale ouvrière bolivienne (…) -
Révolution sur l’Altiplano
19 juin 2005Après trois semaines de barrages routiers et d’occupations d’usine, les dirigeants paysans et les organisations ouvrières se sont prononcés pour une trêve. Le nouveau président, Eduardo Rodriguez, doit maintenant répondre à leur demande de nationalisation du secteur des hydrocarbures.
Comme lors de la « guerre de l’eau » en 2000 et de la « guerre du gaz » en 2003, les masses insurgées se sont de nouveau levées contre le pouvoir politique oligarchique, raciste et corrompu, qui gouverne avec (…) -
Guerre du gaz et insurrection en Bolivie
4 novembre 2003Le président bolivien Sanchez de Lozada s’est enfui. Après un mois de lutte et près de quatre-vingts morts, la première bataille de la "guerre du gaz" a été gagnée. Rien n’est terminé pour autant : bien qu’affaiblie et sous pression, la classe dirigeante a réussi à sauver ses institutions.
Lorsque les paysans indiens aymaras lancent en septembre dernier une campagne de blocage des routes des Hauts Plateaux, ils posent au pays entier une question fondamentale : qui doit contrôler les (…) -
L’AVENIR DE L’ALCA SE JOUE DANS LES RUES DE LA PAZ
23 octobre 2003Dans le remarquable article ci-dessous, le journaliste uruguayen Raúl Zibechi retrace le cheminement des mouvements paysans et ouvriers boliviens ces dernières années pour arriver, la semaine dernière, à imposer un rapport de force tel que le président ait dû prendre la poudre d’escampette pour se réfugier à Miami, Floride, E-U. Cet article a été rédigé avant la démission du président ’Goni’.
L’impressionnante insurrection du peuple bolivien aurait abattu bien plus tôt le faible (…) -
Dans les rues, des milliers crient contre Goni
5 octobre 2003La Paz, 30 septembre 2003 - C’est le deuxième jour de la grève générale, qui est encore dans sa phase de démarrage. Ses effets commencent à se manifester. Ainsi, les principales villes boliviennes ont été partiellement paralysées durant plusieurs heures, lorsque des milliers de travailleurs, d’étudiants et de commerçants ont coupé les rues et avenues les plus importantes en signe de protestation contre la politique gouvernementale et contre les décisions concernant la gestion des ressources (…)
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Dernière ligne droite pour des élections historiques
18 décembre 200515 décembre 2005
Les élections générales du 18 décembre 2005 [1], en Bolivie, resteront pour toujours inscrites dans l’histoire du pays et du continent dans son ensemble, non seulement parce qu’on y élira le prochain président de la République, les parlementaires ou encore les préfets, mais surtout parce qu’à travers les urnes, c’est le futur de tout un peuple qui va se définir.
Bien que, pour les Boliviens et Boliviennes, les sondages sont de moins en moins crédibles, en raison des (…) -
Et maintenant que faire ?
4 novembre 2003Elu député avec 7 % des voix aux élections de 2002 pour le Mouvement indigène Pachacuti (MIP), Felipe Quispe, 61 ans, est président de la Confédération syndicale unique des travailleurs paysans de Bolivie (CSUTCB). Fondateur de la guérilla TupacKatari dans l’Altiplano (démantelée en 1992), il a été emprisonné avec les principaux dirigeants, avant d’en ressortir cinq ans plus tard et de créer le MIP en 2001 (Extraits d’une interview accordée au journal brésilien Folha au lendemain de la (…)