En Allemagne, les directions syndicales qui soutenaient la coalition rouge-verte prennent désormais sérieusement leurs distances avec les partis au gouvernement.
En 2002, Schroeder (SPD, sociaux-libéraux) et Fischer (Grünen, écolos-libéraux) ont à nouveau gagné les élections, grâce à leur campagne contre la politique guerrière de Bush, mais surtout grâce à leur promesse d’une politique combinant la "modernisation et la justice sociale". Mais depuis l’automne 2001, l’Allemagne frôle la (…)
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Allemagne
Articles
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Crise entre les syndicats et le SPD
16 mai 2004 -
Quand Opel licencie
29 octobre 2004Le 19 octobre, 50 000 salariés d’Opel criaient leur colère et leur désarroi dans les rues de Bochum et de Rüsselsheim, en Allemagne. Dans les boîtes de General Motors Europe, des milliers de collègues étaient solidaires de leur lutte. Dans le pays, cette journée d’action a constitué le point culminant d’un mouvement de lutte d’une semaine, qui s’est terminé le 20 octobre. À Bochum, un arrêt de travail spontané a été suivi par la grande majorité des employés. Officiellement, il ne s’agissait (…)
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Allemagne : Rejet des réformes anti-sociales !
19 septembre 2005L’Allemagne s’est réveillé en pleine crise politique. Les deux grands partis, la CDU (démocratie chrétienne) et le SPD (social-démocratie) n’obtiennent, ni l’un, ni l’autre, de majorité. Plus ils reculent en voix et en sièges. La CDU passe de 38, 5 % en 2002 à 35, 2 % des voix, et les sociaux-démocrates perdent plus de 4 %. L’un et l’autre ont été sanctionnés par les électeurs.
Après le NON à la Constitution européenne, en France, et aux Pays-Bas, les élections allemandes confirment le (…) -
Crise de l’IG Metall
21 juillet 2003Devant une grande entreprise de la métallurgie en Brandebourg, plusieurs centaines de syndicalistes de l’IG Metall scandent : "Qui est-ce qui nous à trahis ? Des sociaux-democrates !" Rien n’exprime mieux le sentiment de colère et de révolte qui domine chez les salariés de la métallurgie en Allemagne de l’Est que la trahison de la grève pour les 35 heures par la direction de l’IG Metall.
Cette fin désastreuse a ouvert une crise de direction dans le syndicat qui compte toujours plus de 2,5 (…)