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Le gouvernement Charest bafoue la démocratie, dénoncent l’UFP et Option citoyenne

par Amir Khadir, porte-parole national de l’UFP , Françoise David, porte-parole d’Option citoyenne

dimanche 18 décembre 2005

jeudi 15 décembre 2005

Montréal, le 15 décembre - L’Union des forces progressistes (UFP) et Option citoyenne (OC) dénoncent le recours à des mesures d’exception pour museler la population dans le dossier des CPE et pour imposer des conditions de travail inacceptables dans la fonction publique.

« Il est inacceptable que le gouvernement libéral se permette de mépriser le droit des travailleurs et des travailleuses de négocier leur convention collective. Il est tout aussi inacceptable que ce gouvernement mette fin abruptement aux travaux de la commission parlementaire sur le projet de loi 124. Nous n’acceptons pas qu’un gouvernement fonctionne par décret et refuse de considérer l’expression de la volonté populaire », soulève Françoise David, porte-parole d’Option citoyenne.

Ce nouvel affront du gouvernement Charest survient deux ans après l’imposition du bâillon pour l’adoption de modifications au Code du travail. Les Libéraux multiplient les gestes impopulaires. Depuis le début de son mandat, le gouvernement a dû reculer, entre autres, sur les dossiers du Suroît, des écoles juives et de l’aide financière aux études, confronté à une insatisfaction croissante de la population.

À cela viennent s’ajouter l’indigne demi-indexation des prestations de la majorité des personnes assistées sociales pour une deuxième année consécutive, la levée du moratoire sur les mégaporcheries qui suscite déjà une énorme grogne populaire dans plusieurs régions, et la loi 134 adoptée hier en catimini, qui donne aux municipalités le pouvoir de confier la gestion de l’eau aux entreprises privées. Le gouvernement Charest semble déterminé à subir les foudres de la population.

« Nous sommes en droit de nous demander si ce gouvernement a toujours la légitimité de gouverner. Dans ce contexte, l’unité de la gauche politique comme alternative aux partis traditionnels s’avère urgente et nécessaire. C’est pourquoi l’UFP et Option citoyenne s’uniront lors d’un congrès prévu les 3, 4 et 5 février prochains. Nous sommes à l’heure où les Québécoises et Québécois sont prêts à construire un projet de société qui réponde à leurs aspirations plutôt qu’à celles des marchés et des soi-disant impératifs économiques », annonce Amir Khadir.

Renseignements : Éric Martin, attaché de presse, (514) 583-5837, eric.martin@ufp.qc.ca