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Élections partielles

L’Union des forces progressistes double l’ADQ dans la moitié des circonscriptions

mardi 21 septembre 2004, par Denise Veilleux, porte-parole nationale de l’UFP

mardi 21 septembre 2004

Au lendemain des élections partielles qui ont eu lieu à Montréal et à Québec, l’Union des forces progressistes se réjouit des résultats qui placent la formation troisième dans la moitié des quatre comtés, devant l’Action Démocratique. Ce revirement marque l’émergence de l’UFP comme véritable alternative sur la scène politique québécoise.

Dans les comtés de Gouin et de Laurier-Dorion, la qualité exceptionnelle des candidatures de Gaétan Breton et d’Andres Fonticella a permis de récolter respectivement 8 % et 5 % des votes. L’organisation sur le terrain a ainsi donné à l’UFP près du double des appuis reçus par l’ADQ. " Les résultats de l’UFP, encore modestes, montrent que là où la gauche s’organise et s’exprime, elle s’impose comme une alternative crédible aux partis traditionnels ", affirme Denise Veilleux, porte-parole nationale de l’UFP.

La perte de deux comtés par le PLQ, dont son bastion de Laurier-Dorion, atteste par ailleurs du mécontentement de la population à l’endroit des politiques du gouvernement Charest. Les militants et militantes de l’UFP ont profité de la campagne des partielles pour faire de l’éducation sur des enjeux rarement abordés par les trois autres partis comme la lutte à la pauvreté et une fiscalité équitable.

" Ces partielles sont porteuses d’espoir pour la gauche. Elles montrent que là où l’UFP a eu les moyens de faire campagne et de porter son message, nous avons presque doublé notre pourcentage d’avril 2003. C’est l’UFP qui incarne un espoir de changement et non les politiques rétrogrades de l’ADQ ! ", de commenter Denise Veilleux. " On entend trop souvent dire qu’il n’y a que trois partis politiques au Québec. Les résultats des partielles prouvent que le jeu politique à trois est une chose du passé. L’UFP incarne l’espoir des gens qui ont la conviction qu’un autre Québec est possible et elle devient désormais une force incontournable du paysage politique québécois ", conclut Denise Veilleux.

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