Communiqué de Québec Solidaire
Le 25 novembre 2009
Montréal, le 25 novembre - Lors de son premier congrès d’orientation qui se tenait les 20, 21 et 22 novembre derniers, Québec solidaire à l’instar de plusieurs groupes, associations et syndicats québécois, a adopté une résolution d’appui à la campagne « Boycott, désinvestissement et sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’apartheid israélien ». Cette campagne, lancée par plus de 170 organisations de la société civile palestinienne, vise exclusivement le respect par Israël du droit international et des droits des Palestiniens et Palestiniennes, violés très souvent par l’État israélien. Les modalités, en ce qui a trait au Québec, seront décidées dans les prochains mois.
« Soyons clairs : cette campagne ne vise ni les juifs en tant que juifs, ni le droit à l’existence d’Israël dans ses limites reconnues par les Nations Unies. Elle vise seulement les politiques israéliennes d’occupation, de colonisation et de discrimination envers les Israéliens non-juifs », a précisé la présidente et porte-parole de Québec solidaire Françoise David.
Par ailleurs, outre la souveraineté et la laïcité, les militants et militantes de Québec solidaire réunis en congrès ont adopté le principe d’une reconnaissance du droit à l’autodétermination des peuples autochtones. « Québec solidaire estime que les nations autochtones ont le libre choix de leur avenir et qu’il s’agit d’un droit fondamental. Nous devons repenser les relations entre les peuples autochtones et celui du Québec sur la base du respect et de la confiance mutuelle », a plaidé Françoise David.
La décentralisation des pouvoirs vers les régions a également été votée par les congressistes, afin qu’elles assurent de façon démocratique leur développement, garantissent les services publics à la population et assument l’ensemble de leurs responsabilités. « Québec solidaire est le premier parti politique québécois à se doter d’une véritable politique de décentralisation régionale digne de ce nom », a ajouté la présidente de Québec solidaire. Enfin, il a été décidé de préconiser un mode de scrutin proportionnel mixte pour le Québec, « de façon à ce que chaque vote compte enfin », a conclu Françoise David. 60% des députés-es seraient élus selon le mode actuel. L’autre 40% viendrait de listes régionales de candidats et candidates proposées par les partis. Le nombre de députés-es de liste auquel un parti aurait droit viendrait de la proportion nationale des votes obtenus par ce parti.