Ce fut une séance de travail très fructueuse qui a permis de discuter de la situation politique actuelle aux niveaux mondial, canadien et québécois d’un plan d’action pour les prochains mois. Compte tenu de l’échéance électorale qui vient un rapport spécial sur l’orientation électorale a également été présenté et a permis de clarifier la stratégie électorale que le parti mettra de l’avant.
Le rapport sur la conjoncture politique a rappelé les grands traits de la période marqué par l’offensive néolibérale et l’offensive de l’administration Bush pour consolider son hégémonie. Mais le néolibéralisme, selon le rapport, est crise et les mouvements sociaux construisent un réseau de solidarité pour résister à cette offensive. Au niveau canadien, le gouvernement fédéral tend à s’aligner sur l’administration américaine et fait des concessions de façade pour mieux préparer sa réélection. Au niveau du Québec, le rapport rappelle que le gouvernement péquiste a défendu des politiques néolibérales à tous les niveaux (santé, éducation, fiscalité, logement) malgré certaines concessions devant les pressions des mouvements sociaux. Le PQ est en crise sur le terrain de la lutte nationale et le PLQ n’a pas réussi à se construire comme alternative au PQ, particulièrement à cause de son fédéralisme inconditionnel. L’ADQ, pour sa part, récolte les fruits du mécontentement populaire sur des bases particulièrement démagogiques. Nous publions ici le rapport présenté au Conseil de l’Union. Une version amendée sera bientôt disponible.
Le plan d’action voulait répondre aux questions suivantes : comment se préparer à la lutte électorale dans l’année qui vient ? Comment se lier aux luttes sociales et aux mouvements sociaux ? Comment assurer le développement organisationnel du parti. Une des caractéristiques de cette rencontre a été le caractère concret, unitaire et constructif des débats. En effet, les contributions des délégué-e-s ont permis d’enrichir les réponses proposées par l’exécutif national à ces questions et de prioriser les tâches considérables qui sont devant le parti. Ces discussions manifestaient la volonté d’occuper le terrain, de s’engager concrètement à enraciner l’UFP dans les différentes régions du Québec, de faire véritablement du parti un organisation capable de mener le combat électoral tout en comprenant les objectifs que nous pouvons nous fixer dans le contexte actuel du Québec et de l’étape de la construction du parti.
Le texte d’orientation électorale explicitait les trois objectifs suivants :
– Faire connaître le plus possible notre plate-forme, nos candidats et candidates, notre parti, en diffusant le plus largement possible nos propositions progressistes nationales, régionales et locales
– S’implanter dans toutes les régions du territoire québécois
– Recruter le plus grand nombre possible de nouveaux et de nouvelles membres et, en ce sens, que chaque région , ou circonscription, se fixe un objectif plausible de recrutement à atteindre à la fin de la campagne électorale.
Ce premier Conseil de l’Union de l’UFP a été une réussite. Il a ouvert un vaste chantier et a stimulé ces militantEs à s’y engager avec détermination.