!
LCR (France)
28 septembre 2008
n°11298
Les événements des dernières semaines à Valencia (État de Carabobo, Venezuela) confirment la nécessité de soutenir avec force le mouvement ouvrier et révolutionnaire vénézuélien. C’est ce que démontre la répression des travailleurs de l’entreprise Fundimeca, qui sont mobilisés afin de faire respecter les lois démocratiques de la Constitution bolivarienne.
Alors que le patron de cette entreprise d’assemblage s’est opposé à l’application des mesures (fixées par l’inspection du travail) de réintégration d’ouvriers licenciés illégalement, et qu’une dirigeante syndicale de l’entreprise a été blessée par balles devant les portes de l’usine, ce sont les ouvriers et les syndicalistes, venus soutenir ces salariés, qui sont poursuivis par la justice comme s’ils étaient des délinquants ! Parmi eux, se trouvent Stalin Pérez Borges, dirigeant national de l’Union nationale des travailleurs (UNT) et membre de l’organisation Marea socialista, ainsi que deux coordinateurs régionaux de l’UNT et dix-huit ouvriers et ouvrières.
Cette criminalisation des luttes syndicales est destinée à faire taire ceux qui luttent pour l’approfondissement des conquêtes du processus bolivarien. Une campagne de solidarité internationale a été initiée par Marea socialista et l’UNT, afin de dénoncer cette contre-offensive patronale relayée par un appareil judiciaire réactionnaire qui reste à transformer radicalement (des messages de solidarité peuvent être envoyés à : [Email]).
* Paru dans Rouge n° 2264, 04/09/2008 (Au jour le jour).