Par FNRGE le lundi, 02 novembre 2009
Le Front National de Résistance contre le Coup d’Etat, face à la signature imminente d’un accord négocié entre la commission représentante du président légitime Manuel Zelaya Rosales et les représentants du régime de facto, communique à la population hondurienne et à la communauté internationale ce qui suit :
1. Nous célébrons le retour au pouvoir du président Manuel Zelaya Rosales comme une victoire populaire remportée sur les intérêts égoïstes de l’oligarchie putschiste. Cette victoire a été obtenue après plus de 4 mois de luttes et de sacrifices par le peuple qui, malgré une répression sauvage menée par les corps répressifs de l’Etat aux mains de la classe dominante, a su résister, développer sa conscience et son organisation pour se transformer en une force sociale irrésistible.
2. La signature de la part de la dictature d’un document où l’ont stipule que l’ont revient, dans l’exercice du pouvoir de l’Etat, à la situation existante avant le 28 juin, représente une acceptation explicite du fait qu’un coup d’Etat a eu lieu au Honduras et qu’il doit être démantelé afin de revenir à l’ordre institutionnel et garantir un cadre démocratique dans lequel le peuple peut faire valoir son droit à transformer la société.
3. Nous exigeons que les accords qui seront signés à la table de négociation soient transmis et approuvés par le Congrès national (Parlement). Dans ce sens, nous alertons tous les compagnons au niveau national pour qu’ils participent aux actions de pression afin que l’on mette en oeuvre immédiatement le contenu du document final qui s’élabore à la table des négociations.
4. Nous réaffirmons que l’Assemblée Nationale Constituante est une aspiration inaliénable du peuple hondurien, et un droit non négociable pour lequel nous continuerons à lutter dans les rues, jusqu’à obtenir la refondation de la société pour la rendre juste, égalitaire et véritablement démocratique.
Après 125 jours de lutte, ici personne ne baissera les bras
Frente Nacional de la Resistencia contra el Golpe de Estado
Tegucigalpa, 30 octobre de 2009