Nous ne vivons pas une crise conjoncturelle, mais une crise structurelle du capitalisme qui arrive de plus de plus en plus difficilement à répondre aux besoins sociaux et dont la logique conduit à des catastrophes écologiques.
Entre-temps, les plans de sauvegarde aux États-Unis comme ailleurs, et
qui visent à protéger la rentabilité des banques et des grandes entreprises, vont entraîner de longues et douloureuses années de crises et de restructurations et cela d’autant plus que la crise touche le
centre du capitalisme mondial, les États-Unis.
Au Canada, les politiques antisociales et militaristes du gouvernement Harper détournent la richesse sociale vers les industries militaires, l’exploitation des sables bitumineux tout en contribuant à la concentration des richesses dans les mains d’une petite minorité en accordant des baisses d’impôt substantielles aux mieux nantis.
Au Québec, ces choix ont été ouvertement contestés, parfois par la majorité de la population. Mais nombre de pouvoirs nous échappent et cela empêche la reprise en mains de la majorité sur les grands choix
économiques. Aujourd’hui les luttes pour un Québec écologiste et pour un Québec indépendant se mènent conjointement.
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