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Le cas de Sécur : un bel exemple des mauvais traitements faits aux travailleurs
lundi 22 juillet 2002
Montréal le 22 juillet 2002 - Le cas de Sécur : un bel exemple des mauvais traitements faits aux travailleurs et du détournement de l’esprit du Mouvement Desjardins, selon 1’Union des Forces Progressistes
Les quelques 900 travailleurs et travailleuses de Sécur sont en grève depuis maintenant deux semaines, après presque un an de négociations intenses et cinq ans de bataille pour obtenir une convention collective. C’est à 99% que les syndiqués ont d’abord voté en faveur de la grève, puis rejeté les offres patronales jugées nettement insuffisantes. La direction de Sécur invoque la faible manoeuvre financière de l’entreprise et que Desjardins "n’a pas à renflouer une filiale" qui verserait des salaires plus décents à ses employés. Pourtant, Sécur, donc Desjardins, qui contrôle plus de 70% du marché du transport des valeurs, verse à ses employés un salaire horaire variant entre 11$ et 17$ l’heure, dans des conditions de travail dangereuses, en plus d’être à statut précaire pour plus de 50% d’entre eux. Bref, le seuil de la pauvreté pour transporter la richesse accaparée par une minorité. Il y a quelque chose de cynique dans ce symbole qui pourtant nous invite à réfléchir...
L’Union des forces progressistes tient à affirmer son appui le plus entier à ces travailleurs et travailleuses et appelle à la solidarité de la population à leur endroit, en particulier les membres des caisses populaires qu’on invite à intervenir auprès des directions des caisses pour exiger un règlement juste et raisonnable de ce conflit. Il est faux de prétendre que Desjardins n’est pas le vrai patron même si Sécur est une filiale. Par ailleurs, on peut s’interroger sérieusement sur la motivation des dirigeants de Desjardins de jouer le jeu du capitalisme sauvage alors que l’empire qu’ils dirigent est échafaudé sur des générations de solidarité et sur les valeurs séculières de coopération des Québécois et Québécoises.
De passage sur les lignes de piquetage ce lundi, les porte-parole de 1’UFP, Molly Alexander à Montréal et Pierre Dostie à Chicoutimi, ont tenu à exprimer de vive voix l’appui de leur nouvelle formation politique aux syndiqués du local 3812 du SCFP. Selon Molly Alexander, "décidément, la vaste restructuration chez Desjardins a complètement ignoré le climat de travail et les négociations avec ses employés". Pour Pierre Dostie, "Desjardins risque de perdre ce qui lui reste de crédibilité dans ce conflit".
L’UFP préconise une réforme en profondeur du code du travail qui non seulement facilite l’accès à la syndicalisation mais aussi qui garantisse le droit à la négociation de conventions collectives. L’UFP fait également la promotion d’une économie alternative basée sur le développement durable, équitable, coopératif, écologique et solidaire. Fondée en juin dernier, cette nouvelle formation politique entend présenter à l’électorat une alternative progressiste devant la montée de la droite au Québec.
Pierre Dostie, Vice-président porte-parole de l’UFP, cel : 418-540-3285 Molly Alexander, Vice-présidente et porte-parole de l’ UFP, cel : 514-502-2228
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Union des forces progressistes 1999 Dandurand, Montréal, H2G 1Y8. Tél : 514-278-9014 sans frais 1-866-278-9014
Voir en ligne : Union des forces Progresifs