Depuis la récente réforme du régime d’Aide Financière aux Études, réforme qui a entraîné la coupure de 103 M $, et les différentes mesures entreprises par le gouvernement afin d’arrimer le réseau collégial aux lois du marché, plusieurs actions ont eu lieu afin de dénoncer le saccage de l’éducation effectué par les libéraux. Les étudiants et étudiantes n’ont cessé de montrer leur détermination pour défendre le droit à l’éducation et le gouvernement, pour sa part, n’a cessé de répondre par une série d’interventions policières injustifiées et démesurées.
Nous l’avons vu le 14 octobre dernier lorsque deux étudiants furent brutalement tabassés et arrêtés. Nous l’avons également vu le 19 novembre lorsque, pendant que les libéraux étaient réunis en Congrès, plus d’une centaine de manifestants et manifestantes furent arrêtéEs pour avoir manifesté leur désaccord. Nous nous rappelons aussi que ce lundi, six étudiantes et étudiants de Jonquière furent arrêtéEs pour avoir obstrué l’entrée du bureau de comté de la députée de Jonquière et ministre responsable de la région, Françoise Gauthier.
Aujourd’hui, le même scénario s’est répété lorsque les forces policières n’ont pas seulement refusé l’accès au caucus du Parti Libéral du Québec à Montebello à quelques 150 manifestants et manifestantes, mais les ont violemment réprimés, avec matraques et gaz lacrymogènes. Une fois de plus, le gouvernement avoue sa faiblesse politique en refusant de négocier avec un mouvement de plus en plus fort qui fonce tout droit vers la grève générale illimitée. Selon Julie Lachance, secrétaire à la coordination, "cette répression ne fait qu’augmenter notre détermination à défendre le droit à l’éducation puisque nous savons que nos revendications sont des plus légitimes".
Pour communiquer avec l’ASSÉ : 514-390-0110, Web : www.asse- solidarite.qc.ca