Devant tous les préparatifs de guerre américains et de ses alliés contre l’Irak, un mouvement international rassemblant des millions de personnes s’est développé pour crier "Non à la guerre". Beaucoup ont affirmé correctement que c’était une guerre pour le pétrole et pour le pouvoir impérialiste.
Ce qu’on néglige souvent, c’est que cette guerre contre l’Irak est aussi une guerre contre les femmes.
Depuis la guerre du Golfe en 1991, les femmes irakiennes ont travaillé fort pour puiser de l’eau, pour pourvoir aux besoins de leurs enfants et les soigner avec des ressources insuffisantes. Pour les femmes irakiennes, la pauvreté, la charge de travail est plus considérable alors que des centaines de milliers de personnes meurent autour d’elles.
La nature oppressive du capitalisme est crûment démontrée alors que les droits des femmes sont considérés comme une luxe superflu par les classes dominantes assoiffés de profits. La guerre en Irak renforcera le fardeau des femmes déjà écrasées par le poids énorme d’une vie sous les sanctions onusiennes. Comme en Afghnistan, les droits et les possibilités de se sortir de la pauvreté sont peu accessibles face à l’ampleur de la guerre.
L’impact des déplacements de masse, les réfugiéEs de la guerre, sera encore plus dur sur les femmes à cause du manque d’éducation, d’accès à l’argent et aux ressources.
La guerre empire également ce qui se passe dans les foyers. Dans un discours, Bush a défendu le rejet du droit à l’avortement. Ceci a fourni les arguments à des coupures des programmes internationaux qui offraient de l’information sur le contrôle des naissances et la santé sexuelle.
Pendant ce temps, les gouvernements fédéral et provinciaux continuent d’attaquer les femmes par des coupures dans les services de santé, en faisant exploser les frais de scolarité, en fournissant des services des garderies et des programmes d’aide sociale inadéquats et en refusant d’appliquer l’équité réelle dans l’emploi et dans les revenus.
Au foyer comme à l’extérieur, une guerre sans fin contre les femmes se poursuit. Quand nous exigeons la fin de la guerre, nous devons aussi demander la fin du sexisme, de l’hétérosexisme et du capitalisme.
Le New Socialist Group affirme sa solidarité avec les femmes et les hommes de partout qui résistent à la guerre et à l’oppression.
Refuser, résister et réclamer. Mettons fin à cette guerre menée sur plusieurs fronts.
(Traduction La Gauche)