En 1869, le Parlement canadien vote une loi qui interdit l’avortement. L’avorteur, l’avorteuse ou l’avortée sont passibles d’emprisonnement à perpétuité et la femme qui provoque son propre avortement risque 7 ans de prison. En 1892, c’est la distribution d’information et de matériel contraceptif qui devient illégale.
Plusieurs femmes n’élèvent pas les enfants qu’elles ont portés et vont les déposer aux portes d’institutions religieuses en espérant que quelqu’un s’en occupe. Les Soeurs (…)
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Capsules féministes
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Avortement et histoire
18 décembre 2002 -
Les femmes et l’éducation
2 décembre 2002En 1878, le corps enseignant laïque et religieux se féminise. En éducation, les femmes ne touchent que 40% du salaire des hommes. Le gros des effectifs est constitué d’institutrices rurales. La féminisation se continue jusqu’en 1950, où de 80 à 88% du personnel enseignant est féminin (sauf dans les classes supérieurs et les postes de direction). Cette situation inquiète les autorités scolaires qui tentent, par des subventions, d’inciter les hommes à prendre des postes d’instituteurs, car « (…)
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Les femmes et le travail en 1825
10 novembre 2002En 1825, on fait le recensement de la ville de Montréal. Selon les chiffres obtenus, une Montréalaise sur cinq a une occupation en plus des travaux ménagers. Presque 27 % de la main d’œuvre active de la ville est féminine. Parmi ces femmes qui ont un métier, plus de la moitié sont des domestiques et plus d’un quart sont journalières. Le personnel enseignant est à 40 % féminin. Autres occupations citées : gouvernante, laveuse, sage-femme, couturière, modiste. 6 % de toutes les femmes ayant (…)
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1833 : Fin de la servitude des femmes noires et amérindiennes
10 novembre 20021833 : L’abolition de l’esclavage met un terme à la servitude des femmes noires et amérindiennes qui, depuis 1709, travaillaient comme domestiques non payées dans certaines familles montréalaises. En 1744, la ville de Québec dénombre parmi les femmes domestiques à peu près 5 % d’esclaves noires et 10 % d’Amérindiennes. [Collectif Clio, Histoire des femmes au Québec, Le Jour, 1992, p. 133]