Extrait du communiqué d’Amnesty International
9 janvier 2009
Le président élu Barak Obama s’est engagé à fermer le centre de détention américain de Guantánamo. À la veille du septième anniversaire des premiers transferts de détenus dans ce centre, qui ont eu lieu le 11 janvier 2002, Amnesty International l’exhorte à faire un pas de plus en fixant rapidement après son investiture une date pour la fermeture de Guantánamo.
Ce week-end, dans le monde entier, des militants vont mener des actions et appeler le président élu Barak Obama à faire en sorte qu’il n’y ait pas de huitième ni aucun autre anniversaire de Guantánamo. Des militants revêtus de la célèbre combinaison orange vont se réunir devant l’ambassade des États-Unis et dans les centres-villes dans de nombreux pays à travers la planète.
Le président élu doit avoir pour priorité de mettre un terme aux détentions à Guantánamo et à l’ensemble des pratiques abusives qui ont caractérisé les politiques de lutte contre le terrorisme du gouvernement des États-Unis durant ces sept dernières années.Amnesty International a publié une liste de points clés qu’elle lui demande de régler au cours des cent premiers jours de sa présidence afin que les États-Unis commencent à se conformer de nouveau au droit international.
Les militants vont également appeler d’autres pays à faciliter la fermeture de Guantánamo en apportant une protection humanitaire aux détenus qui ne peuvent pas retourner dans leur pays d’origine parce qu’ils risquent d’y être torturés ou soumis à d’autres mauvais traitements. Plusieurs États de l’Union européenne (UE), notamment l’Allemagne et le Portugal, ont appuyé l’idée d’accueillir des détenus sur le territoire européen.