Les participants à la Minga étaient très nombreux car, malgré les assassinats, il reste encore trop d’Indigènes pour les besoins en esclaves des multinationales en général, et des mafias de la drogue, en particulier.
Le mari d’Aída Quilcué, Edwin Legarda, a été assassiné de plusieurs balles (sur les 7, 3 l’ont tué) par des militaires.
Selon le gouvernement d’URIBE, il s’agit d’une ERREUR !!!. D’abord, personne n’y croit - c’est peut-être sans importance pour Uribe, d’ailleurs, vu que celui qui tient le fusil peut mentir tant qu’il veut - et ensuite... s’il y avait erreur, il y aurait quelqu’un d’autre qu’il aurait été "JUSTIFIE" d’assassiner ainsi ???.
Il y a peut-être, en effet, "erreur" : ce serait Aída Quilcué, de retour de genève, où elle a participé au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui "aurait du" mourir ? C’est ce que pense Ernesto Perafán, avocat du Conseil Regional Indigène de Cauca (CRIC), car le véhicule qui a été criblé de balles était marqué "CRIC", et ses vitres semi-teintées ne permettaient pas de voir qui était à l’intérieur. C’aurait très bien pu être elle.
"Il s’agit de représailles contre la minga indigène", ajoute Perafán. Il avertit aussi que si la Justice pénale militaire n’en donne pas l’ordre, la Garde Indigène capturera les militaires incriminés, car les faits ont eu lieu sur son territoire.
A moins que l’"erreur" concerne un "dangereux terroriste" des FARC, qu’il serait normal de tirer comme un lapin, par exemple ? En effet, selon le même article, les FARC et l’ELN ont été condamnés comme "groupes terroriste, violant les droits de l’homme" par les 12 présidents composant l’UNASUR, dans un document proposé à l’approbation du conseil de Sécurité de ce dernier.
L’article conclut que le sang versé par l’Etat des Indigènes, pauvres et oubliés, ne vaut pas moins que celui répandu par les FARC ou l’ELN.